"Dancing life" Peinture à l'Huile Abstraite sur toile, ou quand l'Art Contemporain dans tout ses états... parle d'Amour!

Une œuvre abstraite de Jc Tanguy, Artiste peintre contemporain Français abstrait vivant près de Nantes en France; peinte à l'Huile sur toile (100 cm. X 100 cm.) qui désire parler d'Amour. Mais qu'est-ce que l'Amour? Une Danse qui ressemble à celle de la peinture et à celle des étoiles, entremêlant leurs longueurs d'ondes et distribuant de l'énergie, un don de soi vers l'autre qui donne des ailes créant un spectacle très ancien,... familier: Séduction-subduction-secousses des danses rituelles millénaires qu'opèrent les oiseaux, les lions, les insectes et les astres... qui les, nous dépasse aussi, nous autres Hommes, quand, au seuil d'un palier de folles espérances, de tournoiements-atours insensés nous nous lançons éperdument dans la ronde-monde-cour de toujours...

"Dancing Life" Tableau à l'Huile sur Toile, peinture abstraite, art contemporain, abstrait, abstraction, Jc Tanguy, Nantes - France

L'Artiste-peintre contemporain, comme le Poète, lie et délie ce que que d'autres n'ont pas su ou voulu lier ou délier pour dire tous le mystère, toute la beauté du Monde. Et une fois de plus; c'est la Vie qui danse et s'expose!

"La recréation, la recoloration perpétuelle du monde dans un seul être, telles qu'elles s'accomplissent par l'amour, éclairent en avant de mille rayons la marche de la terre."
L'Amour fou (1937) - André Breton

Cette huile sur toile abstraite c'est le cri puissant, incantatoire d'André Breton qui résonne toujours et encore:

" Je vous souhaite d'être follement aimée. "

Il y est question de Magnétisme, de confusion incontrôlée d'espoirs immenses et de joies à peine retenues. Joie sourde de la danse et de l'enchevêtrement des couleurs et des corps dans le mouvement. Peut-être celui des astres que nous incarnons inconsciemment lors de ces soulèvements du corps et de l'Esprit, révolutions-danses nous conduisant à ré-emprunter quelques anciens chemins du Monde.

"Le 10 avril 1934, en pleine occultation de Vénus par la lune (ce phénomène ne devait se produire qu’une seule fois dans l’année), je déjeunais dans un petit restaurant situé assez désagréablement à côté d’un cimetière. Il faut, pour s’y rendre, passer sans enthousiasme devant plusieurs étalages de fleurs. Mais j’observais, n’ayant rien de mieux à faire, la vie charmante de ce lieu. Le soir le patron; "qui fait cuisine"; regagne son domicile à motocyclette.
Les ouvriers semblent faire honneur à la nourriture. Le plongeur, vraiment très beau, d’aspect très intelligent, discute de choses apparemment sérieuses avec les clients. La servante est assez jolie: poétique plutôt.
Le 10 avril 1934, elle portait, sur un col blanc à pois espacés rouge fort en harmonie avec sa robe noire une très fine chaîne retenant trois gouttes claires, gouttes rondes sur lesquelles se détachait à la base un croissant de même substance pareillement serti. J’appréciai une fois de plus, infiniment, la coïncidence de ce bijou et de cette éclipse. Comme je cherchais à situer cette jeune femme, en la circonstance si bien inspirée, la voix du plongeur; "Ici, l’Ondine" et la réponse exquise, enfantine, à peine soupirée, parfaite: "Ah! Oui, on le fait ici, l’on dîne!"
Est-il plus touchante scène? Je me le demandais hier encore, en écoutant les artistes de l’atelier massacrer une pièce de John Ford.
La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas."
André Breton (L'Amour fou - 1937)

Le 10 avril 1934, en pleine occultation de Vénus par la lune (ce phénomène ne devait se produire qu’une seule fois dans l’année), je déjeunais dans un petit restaurant situé assez désagréablement à côté d’un cimetière. Il faut, pour s’y rendre, passer sans enthousiasme devant plusieurs étalages de fleurs. Mais j’observais, n’ayant rien de mieux à faire, la vie charmante de ce lieu. Le soir le patron « qui fait cuisine » regagne son domicile à motocyclette. Les ouvriers semblent faire honneur à la nourriture. Le plongeur, vraiment très beau, d’aspect très intelligent, discute de choses apparemment sérieuses avec les clients. La servante est assez jolie : poétique plutôt. Le 10 avril 1934, elle portait, sur un col blanc à pois espacés rouge fort en harmonie avec sa robe noire une très fine chaîne retenant trois gouttes claires, gouttes rondes sur lesquelles se détachait à la base un croissant de même substance pareillement serti. J’appréciai une fois de plus, infiniment, la coïncidence de ce bijou et de cette éclipse. Comme je cherchais à situer cette jeune femme, en la circonstance si bien inspirée, la voix du plongeur : « Ici, l’Ondine » et la réponse exquise, enfantine, à peine soupirée, parfaite : « Ah ! Oui, on le fait ici, l’on dîne ! » Est-il plus touchante scène ? Je me le demandais hier encore, en écoutant les artistes de l’atelier massacrer une pièce de John Ford. La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas.
Lire la suite sur : https://www.etudes-litteraires.com/breton-amour-fou.php

Le 10 avril 1934, en pleine occultation de Vénus par la lune (ce phénomène ne devait se produire qu’une seule fois dans l’année), je déjeunais dans un petit restaurant situé assez désagréablement à côté d’un cimetière. Il faut, pour s’y rendre, passer sans enthousiasme devant plusieurs étalages de fleurs. Mais j’observais, n’ayant rien de mieux à faire, la vie charmante de ce lieu. Le soir le patron « qui fait cuisine » regagne son domicile à motocyclette. Les ouvriers semblent faire honneur à la nourriture. Le plongeur, vraiment très beau, d’aspect très intelligent, discute de choses apparemment sérieuses avec les clients. La servante est assez jolie : poétique plutôt. Le 10 avril 1934, elle portait, sur un col blanc à pois espacés rouge fort en harmonie avec sa robe noire une très fine chaîne retenant trois gouttes claires, gouttes rondes sur lesquelles se détachait à la base un croissant de même substance pareillement serti. J’appréciai une fois de plus, infiniment, la coïncidence de ce bijou et de cette éclipse. Comme je cherchais à situer cette jeune femme, en la circonstance si bien inspirée, la voix du plongeur : « Ici, l’Ondine » et la réponse exquise, enfantine, à peine soupirée, parfaite : « Ah ! Oui, on le fait ici, l’on dîne ! » Est-il plus touchante scène ? Je me le demandais hier encore, en écoutant les artistes de l’atelier massacrer une pièce de John Ford. La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas.
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 Dancing Life

Format Médium Année
100 x100 cm. Huile sur Toile 2015

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